la gigawatt 2009

Publié le par romain

la gigawatt 2009
encore une belle course en équipe
une course que j'avais déjà fait en équipe l'année dernière avec mon ami romain
Cette année, par contre, ce sera avec ma copine que j'ai réussi à motiver.
Dimanche 4 octobre
lever 5h départ de nouméa 1h30 direction l'arrivée du 20 km
Nous garons la voiture à l'arrivée et prenons une des navettes qui nous emmène sur le site de départ : le barrage de Yaté.

7h : Arrivés sur place, nous traversons le barrage pour rejoindre l'aire de départ qui ressemble plus à un enclos pour bétail.
En plus, habitué des courses natures et des trails, je ne connaissais plus l'effet des gros pelotons : la gigawatt comptant près de 1000 coureurs.
1h d'attente entre l'échauffement, discussion avec les collègues.
Un hélicoptère de la télévision nous survole histoire de capter des plans de cette foule amatrice de course.
8h : le départ dans la plus grande surprise car nous n'avons entendu aucun décompte. Bon, ben c'est parti !! LOL
Nous retraversons donc le barrage et forcément à 1000 coureurs, les embouteillages sont présents surtout au niveau des quelques marches.
Mais aucun carambolage n'est à déplorer.
Je suis à allure souple pour accompagner ma copine : nous alternons course et marche
Les 2 premiers km se font sur la large piste d'accès au barrage relativement plate.
Après un court passage sur le bitume, nous rejoignons les berges du lac de Yaté.
La course se résume à des sauts sur les roches volcaniques souvent aiguisées.
Cette portion, une fois achevée, laisse place à une succession de single-tracks où je prends plaisir à accélérer par accoups
Un paysage mêlé de pinèdes, maquis minier au bord du lac
Nous retrouvons ensuite une large piste qui permet l'accès des camions
PLus roulant, un traileur meurt ...lol
Cette première portion est tellement roulante que nous voici au 10ème km en 1h35 avec beaucoup de marche
Le ravito se limite à de frais morceaux de pastèque et des raisins secs
L'eau n'est pas vraiment potable car elle a été stockée dans une citerne avec trop de chlore.
heureusement que j'avais pris de la réserve pour ma copine et que je n'ai pas trop bu
Enfin nous attaquons les deux grosses difficultés du jour : 2 ascensions de 2 km avec chacune  250m D+
les randonnées paient pour nous deux car nous rattrapons du monde
La descente est quelque peu acrobatique sur la latérite toujours aussi glissante
heureusement la pluie a été rare ces derniers jours
il m'a été conseillé de mettre des vieilles chaussettes en laine par dessus la semelle et les chaussures
à tester
La végétation se fait toujours aussi rare dans ces anciens sites miniers
dans la dernière ascension je tire ma copine qui s'accroche à mon sac
La chaleur est omniprésente : nombre de concurrents ont souffert d'insolations
La descente finale est raide, parfaite pour casser ces fibres musculaires.
Au final 3h19 pour 17 km
ce récit est à l'image de la course
à l'arrivée, on reste sur notre fin (faim)...



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